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“ MA VIE ...MA VIE..ELLE ME RACONTE DES HISTOIRES ” - mardi 14 décembre 2021 16:40
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Création : 03/12/2010 à 15:20 Mise à jour : 05/12/2022 à 16:09

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32 articles taggés NOEL

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Des chansons de circonstance...

Des chansons de circonstance...
 
 
 
 
"Oh quand j'entend chanter Noel ....
j'aime à revoir mes joies d'enfant ,
le sapin scintillant, la neige d'argent,
Noel mon beau rêve blanc..."

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Tags : NOEL
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#Posté le lundi 20 décembre 2010 17:07

Modifié le jeudi 07 octobre 2021 17:45

histoire triste...parue sur le net en 12.2006

histoire triste...parue sur le net en 12.2006
À la dernière minute, je me suis dépêché de me rendre au magasin pour faire mes emplettes de Noël. Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer, ronchonner.. ; "Je vais passer un temps interminable ici, alors que j'ai encore tant de choses à faire"
Noël commence vraiment à devenir une véritable corvée. J'ai commencé à ronchonner de nouveau contre le prix des jouets, en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui... Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui...
Je me demandais à qui était destinée la poupée.
Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui:
Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? La dame lui répondit avec un peu d'impatience: Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter .. Puis sa tante lui demanda de rester là,et de l'attendre quelques minutes...
 Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël.
Elle était sûre que le père Noël la lui apporterait.Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter....
Il me répondit tristement: Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte " .
Il avait les yeux tellement tristes en disant celà... Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt, elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur ...
Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a Levé les yeux vers moi et m'a dit: J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin...
Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant: Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerai qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur.
Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouilla dans mon portefeuille, et j'en sorti un billet, et je demandai au petit garçon:
Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs?
OK dit-il ...
Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus... Doucement, le petit garçon murmura:
Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous. Puis il me regarda et dit: J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Ma maman aime tellement les roses blanches...
Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.
Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelé un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d'un conducteur en état d'ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.....Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon?
Le 24 décembre, je lu dans le journal que la jeune femme était morte et que les obsèques étaient célébrées ce jour ....
Je ne pu m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...
                   histoire triste...parue sur le net en 12.2006
Tags : NOEL
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#Posté le jeudi 15 décembre 2011 17:38


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#Posté le lundi 24 décembre 2012 03:28

Modifié le mercredi 26 décembre 2018 16:32

sympa ce clip de Noel ...

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Tags : NOEL
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#Posté le mercredi 11 décembre 2013 03:00

Modifié le samedi 06 décembre 2014 15:18

SCINTILLANCES .....

 
Du jeudi 20 novembre 2014 18h au 7 janvier 2015 inclus.
Chaque jour de 18h à 2h, 
et tout au long de la nuit des 24 et 31 décembre 2014
 
SCINTILLANCES ......SCINTILLANCES .....SCINTILLANCES .....SCINTILLANCES .....SCINTILLANCES .....SCINTILLANCES .....
SCINTILLANCES .....
Tags : NOEL
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#Posté le jeudi 20 novembre 2014 14:53

Modifié le vendredi 21 novembre 2014 06:36

A écouter .... et à commenter !

LE TRISTE NOËL DU CHAT ABANDONNÉ ...A écouter  .... et à commenter !

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Tags : NOEL
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#Posté le samedi 29 novembre 2014 12:17

Modifié le lundi 25 octobre 2021 16:21

un Petit conte triste de Noël ....

 un Petit conte triste de Noël ....
Georges errait, traînant sa carcasse décharnée dans le quartier le plus
populaire de la ville,
sans autre but que celui de trouver de quoi ne pas
mourir de faim. Les poubelles des riches étaient les mieux garnies. Mais
elles étaient dans les rues les plus surveillées.
Et dès que lui ou l'un de ses
comparses s'apprêtaient à soulever ces couvercles
de plastique, un vigile
déboulait d'on ne savait où pour faire place nette. Georges avait donc
renoncé aux quartiers rupins.
Pendant quelques temps il se mit à zoner à l'arrière des supermarchés.
L'aubaine. Des tas et des tas de produits
à la date de péremption dépassée,
mais pas périmés pour tout le monde. La plupart étaient tout à fait
consommables. Et puis, périmés ou pas, quelle importance ?
Ces espaces d'abondance ne le restèrent pas longtemps. D'abord
d'autres, comme lui, avaient trouvé le filon.
Ce qui ne manqua pas d'alerter
les autorités locales. Dès que l'un d'entre eux avait
le malheur de pointer
son nez rougi autant par le froid que par la bibine
qui le maintenait en vie,
les gardes arrivaient d'un pied ferme et,
matraque à la main, dispersaient
les gueux affamés. Il ne restait plus qu'à prendre la tangente.
Pourtant, parfois, à la nuit tombée, on arrivait à se faufiler jusqu'aux
grands containers et à s'emparer de ce qui tombait
en premier sous la main.
Parfois de la charcuterie, parfois des pâtisseries
ou de simples sandwiches.
Dommage qu'ils ne jetaient pas aussi quelques bouteilles. Mais là, pour
trouver du périmé...
Et puis la crise arriva. Beaucoup perdirent leur emploi. Ils étaient de
plus en plus nombreux à baguenauder dans les rues
à la recherche de pas
grand–chose, juste de quoi s'occuper et se nourrir
un peu. La concurrence
devint sévère. La bouffe, quand on ne pouvait
plus l'acheter, soit on nous la
donnait, soit il fallait la voler.
Mais voler dans des poubelles était–ce
encore voler ?
Ce n'était qu'une question de nombre.
Les glaneurs de déchets étaient
tolérés parce qu'ils ne faisaient pas de mal,
bien au contraire. Ils allégeaient
les containers, débarrassaient l'hypermarché
de ses surplus encombrants,
ne salopaient pas l'espace et, de façon générale,
se faisaient discrets. Ils
participaient même au nettoyage de la planète.
Gagnant/gagnant.
Rien à redire....
Avec la crise, ce fut une autre musique.
Ils affluèrent par centaines, à
l'heure de la fermeture des magasins.
La bouche à oreille fonctionnait si
bien que l'augmentation des grappilleurs
devint exponentielle. Bientôt on
s'arracha à coups de bâtons, poireaux flétris,
boîtes cabossées et miches
desséchées. Des groupes se formèrent,
s'attribuant des territoires.
L'étranger était immédiatement repéré
et on lui réglait son compte vite fait,bien fait,
histoire de le décourager définitivement de toute tentative
d'occupation des lieux.
Les responsables des grandes surfaces
finirent par appeler la police.
On voulait bien venir en aide à son prochain,
mais pas au prix de
l'insécurité. Déjà, dès la nuit tombée,
les clients se faisaient plus rares.
Dans certains quartiers on parlait même d'agressions.
Une très mauvaise publicité.
Bref, la source se tarit brutalement. Les quémandeurs furent renvoyés
à la rue et les marchandises dépréciées,
au brûloir. La paix était revenue
sur les parkings.
Georges avait donc, comme ses frères de misère, renoncé, et aux
quartiers riches, et aux grandes surfaces.
Trop dangereux. Restaient les
rues des bas quartiers, moins fructueuses,
mais bien plus sûres. Là, il
parvenait tant bien que mal à manger à sa faim. Ce n'est pas qu'il y eut
grand–chose dans les poubelles, sinon quelques os à curer, un fruit ou un
légume passé, un vieux bout de pain.
Juste de quoi survivre encore un peu.
Bien sûr il y avait les restos du c½ur, le secours catholique et les
foyers. Et tous les autres...
mais soit il fallait montrer patte blanche, soit on
se retrouvait entassés dans des dortoirs
puants à ne pas dormir, autant à
cause des ronflements de ses voisins avinés que des risques de se faire
nettoyer avant le matin.
Et puis, interdiction de boire et de fumer. Georges
préférait les courants d'air de ses abris de fortune.
Et surtout, surtout, n'êtredépendant de personne.
Il avait fait son choix.
Il se débrouillait seul. Point final.
Chaque fois que les flics l'embarquaient, c'était le même cirque,
direction le foyer municipal,
qu'il s'empressait de fuir dès que le gyrophare
avait disparu au coin de la rue. Il ne voulait rien devoir à personne. On
avait beau être à la rue, on avait sa dignité, tout de même !
Pourtant il fallait bien parfois y faire quelques entailles, à la dignité.
Quand il n'y avait plus rien, quand on avait tout tenté, quand on était
épuisé, on s'asseyait, là où on était,
on déposait devant soi un récipient ou
un chapeau – quand on avait la chance d'en avoir un – et on attendait.
Ce jour–là – c'était un vingt–quatre décembre –, Georges s'était assis
sur les marches d'un porche,
à deux pas des Galeries Modernes dont les
vitrines illuminées éclairaient toute la rue.
Le plafond était bas et il faisait
frisquet. Une petite brise d'hiver humide et piquante
pénétrait les corps de ses dards d'acier glacé.
Pelotonné dans le vieil anorak déchiré qu'il ne
quittait jamais quelle que soit la saison, Georges sommeillait, la tête
appuyée contre le chambranle de la porte cochère.
Une boîte de conserve à
ses pieds attendait l'aumône éventuelle d'un passant.
Une bouteille de vin, aux trois–quarts vide,
répandait le reste de son contenu sur le sol.
Georges ne s'en rendait pas compte. Il ne se rendait plus compte de
grand–chose, d'ailleurs. Il avait noyé le froid et sa désespérance dans
quelques litres de vinasse bon marché qui lui brûlait les tripes.
Et là, il était quasiment endormi.
A dix mètres, devant l'entrée des Galeries Modernes,
un Père Noël tout habillé de rouge,
barbe blanche et bottes de cuir, une hotte dorée
emplie de cadeaux sur le dos,
interpellait le chaland potentiel, lui vantant
les prix exceptionnels du magasin,
à quelques heures de la fermeture et
tout près du réveillon.
Dans une de ses allées et venues, il aperçut Georges, affalé sur le
trottoir, qui avait glissé de son siège de pierre
et dont les jambes s'étalaient
maintenant dans l'humidité du caniveau.
Oubliant un instant la mission
pour laquelle il avait été recruté,
il se rapprocha de l'homme. Il se baissa,
posa sa main sur son épaule et le secoua.
– Hé ! l'ami ! Ho ! réveille–toi, il commence à neiger !!!
  – Hmmm...., grommela Georges.– Allez ! debout ! si le patron te voit, il va appeler les flics.
Georges se redressa, leva un ½il
vers son interlocuteur tout de rouge vêtu.
– Mais, j'te connais, toi. T'es le Père Noël. Je savais bien qu'un jour
je te rencontrerais.
– Ouais, c'est ça ! mais, désolé, j'ai pas de cadeaux pour toi.
– Ça, ça m'étonne pas. Y a bien longtemps qu'on m'en fait plus de
cadeaux.
– Bon ! ça suffit, maintenant faut que tu te casses. Tiens, bois un
coup en attendant.
Le père noël tendit une flasque. Du Rhum. Et du premier choix. Du
Negrita. Georges défit le bouchon et s'enfila une longue rasade.
– Hé ! tu m'en laisses, reprit l'homme, la soirée est pas finie et ça
caille de plus en plus.
Georges abandonna la bouteille à regrets et la rendit à son propriétaire.
L'homme en rouge but au goulot,
revissa le bouchon, enfouit le flacon dans
une des grandes poches de sa houppelande et se détourna.
Georges était réveillé maintenant. Une douce chaleur inondait son
ventre. Rien à voir avec le vin. Il se sentait presque bien.
Il revint vers le porche, buta dans la boîte de conserve qui se renversa.
Deux pièces de vingt centimes en tombèrent,
roulant vers le caniveau. Il ramassa la monnaie,
prit en main le récipient  et aperçut,
enroulé tout au fond, un billet de banque.
De ses doigts gourds il s'empara de l'objet et,
incrédule, le déroula sous ses yeux. Vingt euros.
Il y avait des années que
sa fortune lui permettait tout juste de s'offrir
une ou deux bouteilles du vin
le moins cher et une bricole à grignoter pour ne pas boire à vide.
Vingt euros ! Il n'en revenait pas. Une éternité qu'il n'avait eu en main
un billet d'une si grande valeur !
Qu'est–ce qu'il allait pouvoir faire avec tout ça ?
D'abord s'acheter à boire. Un tel évènement, ça se fêtait.
Cette fois–ci; une fois n'est pas coutume ,
il allait s'offrir du vin bouché. Et peut–être du
pâté de lapin avec une baguette bien craquante.
Un repas de roi, comme il
y avait longtemps qu'il n'en avait pas eu.
Il en salivait d'avance...
 Georges tapota ses vêtements, enfila sa musette sur son épaule et,croisant le regard de son bienfaiteur,
pénétra dans le magasin.
La lumière lui fit mal aux yeux.
Un peu perdu dans le fourmillement des derniers clients qui faisaient
leurs courses à l'arrache, quelques heures avant le repas festif et les
cadeaux obligatoires, il était comme hébété. La richesse des rayons, les
caddies débordant de denrées
plus appétissantes les unes que les autres, les
gens qui dépensaient sans compter,
tout cela le déboussolait un peu.
Il s'enfila dans un rayon, bouscula au passage deux vieilles dames qui,
d'abord surprises, s'éloignèrent en fronçant le nez
et en lui lançant des regards assassins.
Ses pas le menèrent au rayon charcuterie.
Là, des empilements de
saucisses, de crépinette aux truffes,
de jambons farcis, de dindes, d'oies et
de canards gras... il y avait de quoi devenir fou.
Il se saisit d'un paquet de
trois boudins blancs conditionnés sous blister.
Il ne remarqua pas les coups d'oeil que lui lançaient tant les clients que
les employés du rayon.
Il empoigna au passage une baguette et se mit en quête du rayon des
alcools. Quand il y parvint, le choc fut tel qu'il en resta figé quelques
instants. Des dizaines, des centaines de bouteilles.
Des grands crus, des
plus modestes, des whiskies, du Champagne...
son choix se porta sur une
bouteille de Saint–Émilion en promo. Cinq euros cinquante. Il ne se
souvenait pas en avoir bu un jour.
Chargé de ses provisions, il se dirigeait vers les caisses quand deux
hommes l'encadrèrent. Ils le prirent chacun par un bras.
– Où tu vas comme ça, la cloche ? lança le premier, un petit râblé. Tu te
crois aux restos du C½ur ?
– Mais... marmonna–t–il, j'ai des sous pour payer.
– C'est ça, et moi, ma mère, c'est Jeanne d'arc,
répondit le plus subtil des
deux, un grand balèze qui devait dépasser les deux mètres ...
Ils le débarrassèrent de ses emplettes
et le conduisirent vers l'entrée des bureaux.
La porte à la vitre sans tain passée, les deux vigiles poussèrent
Georges dans une pièce vide.
Il trébucha et s'affala sur le sol. Le petit lui
balança un coup de pied dans les côtes...
Saloperie de clodo ! lança–t–il. !!!!
Tu viens nous faire chier la veille
de Noël alors que le magasin est plein à craquer.
Tu crois qu'on a que ça à foutre ?
Il lui lança un deuxième coup de pied.
L'autre, le grand, regardait, un
demi–sourire au coin des lèvres.
Georges ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
Se faire tabasser, il avait
déjà connu ça. Par des vigiles, par des flics
ou par d'autres comme lui. La plupart du temps,
il l'avait mérité.
Mais pas ce soir !
Ce soir,  il avait de l'argent.
Il pouvait payer.!
C'est ce qu'il essayait de leur dire quand il reçut
un dernier coup sur la tête qui lui fit perdre conscience.
Il se réveilla sur le trottoir. La neige tombait.
Sa tête bourdonnait. Ses côtes lui déchiraient le thorax
en éclairs lancinants. Il se redressa en
geignant, rampa jusqu'au mur le plus proche et s'y adossa.
Son corps n'était plus qu'une blessure douloureuse.
Il mit la main à sa poche. Le billet de
vingt n'était plus là.
Il s'appuya contre le mur,
ferma ses yeux qui s'emplissaient de larmes et
se laissa glisser jusqu'au sol.
Là, le regard tourné vers le ciel, il lança aussi
fort qu'il le put :
– Putain ! Ce soir j'ai vraiment failli y croire, au Père Noël !

 un Petit conte triste de Noël ....




Tags : NOEL
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#Posté le dimanche 30 novembre 2014 13:02

Modifié le lundi 25 octobre 2021 16:06

 
Noël.... 
Une période magique, féerique selon les dires
Un moment passé en famille autour d'une cheminé
Une matinée remplie de présents et de sourires
Cette période n'est en réalité qu'illusion et désespoir
Cet enfant recroquevillé sur un oreiller
Qui regarde la neige tombée dans les rues illuminées
Ce passant trop pressé qui ne daigne s'arrêter
Ce petit devant l'écran qui ne fait que rêver
Cette famille déchirée qui devra se séparer chaque année
Ces proches que l'on ne verra plus autour de la table
Ces fous rires où l'on prend conscience de leur absence
Noël n'est pas magique, il ne l'a jamais été.
Cette période mélancolique nous plonge dans un mal être profond
Seul face au passé qu'on essaie d'oublier
Se ressaisir on y a songé sans pour autant y arriver...
Tags : NOEL
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#Posté le lundi 01 décembre 2014 12:42

Modifié le lundi 25 octobre 2021 16:04

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